Mais c’est avant tout ce fameux « calme », si rare en milieu urbain qui est à la base du concept. Si rare? En fait, pas si difficile à trouver si on pense autrement. Il faut savoir redéfinir son trajet, se déplacer en s’écartant du brouhaha effervescent et grondant de la ville. Il est de ces rues, dans toutes villes aussi achalandées soient-elles, qui sont baignées de sérénité, même, quelquefois, juste à côté d’une grosse artère.
En observant nos congénères vélocipédiques, on réalise que la plupart d’entres eux sont en fait des automobilistes à deux-roues qui établissent leurs parcours cyclistes selon ce qu’ils connaissent derrière un volant. Alors pas étonnant que ceux-ci se retrouvent quelques fois dans des situations mal adaptées à leur nouvelle condition. Et c’est probablement ceux-là mêmes qui témoignent au tout venant des dangers du cyclisme en milieu urbain.
Le "Slow Bike" est une sorte d'éveil des sens, une sensibilisation à son environnement. Lorsqu'on a goûté à cette dimension vélocipédique, il est difficile de revenir en arrière et chaque sortie, chaque déplacement devient alors une raison supplémentaire au bien-être. Et on a juste envie de recommencer.
Une autre définition de l’adepte du slow bike, selon Montreal Cycler :
« L’adepte du Slow Bike ne se change pas pour se déplacer en vélo, en allant travailler ou faire ses courses. Il circule à une vitesse qui permet de mesurer chaque coup de pédale tout en ayant assez de marge de manoeuvre pour éviter les dangers. Circuler lentement permet de rester en contact avec son environnement. »
www.montrealcykler.blogspot.com/2008/06/slow-bike-movement.html
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